En cette matinée du 19 août 2008, après la lecture d’un article local paru dans un célèbre quotidien régional, je me suis rendu compte à quel point il était dur pour un jeune parti d’exister médiatiquement dés lors que son existence n’est pas soumise aux nombreux lobbies financiers qui dirigent ce monde ultra-libéral.

Ainsi, y sont relatés pêle mêle, le PS et ses baronnets, l’UMP avec nos Caïn et Abel locaux, le PCF en éternel « faire valoir ». Le FN et l’Alliance Républicaine, bien que pas nommés, y apparaissent fortement en filigrane.  Mais de DLR, pas l’ombre  d’une trace. Pourtant dans la partie « B comme Blog » nous aurions au moins mérité d’être cité comme nouveau parti local de droite émergeant dans la 14éme circonscription ! Eh bien non ! On préfère taire notre implantation qui dérange tous l’ « établishement » comme disent nos voisins d’outre-Manche.

Il est vrai qu’un parti qui défend l’indépendance nationale face aux diktats permanent d’une Union Européenne aux ordres des grands groupes financiers, ce n’est pas dans l’air du temps. Cela l’est d’autant moins lorsque l’on sait que ce journal, dont la ligne éditoriale devient de plus en plus ultra-libérale, est lui même soumis à un grand groupe financier international qui n’a que faire des valeurs de DLR. C’est en cela que DLR dérange. Un parti qui se réfère aux valeurs de la République (droits de l’homme, liberté, égalité, fraternité, laïcité, unicité…) et défend la souveraineté nationale face aux assauts répétés de la  « mondialisation », ne saurait être du goût de ces financiers, et par ricochet, du goût de la direction de ce journal. Il y a beau avoir de belles « plumes » dans cette rédaction, elles ne seront toujours  trempées que dans l’encre de la soumission  aux groupes financiers et à leurs partis politiques dévoués.

PW 

Recul de 0.3% du PIB de la France au 2ème trimestre 2008, baisse du pouvoir d'achat des français .... La rentrée du gouvernement de François Fillon risque d'être des plus houleuse. L'intéressé ne s'y trompe pas puisqu'il vient de battre le rappel de tout son staff du Ministère de l'économie et des finances. Avec Christine Lagarde, il aura à charge d'analyser la cause de ce "ralentissement" pour pouvoir palier à cette récession. Pourtant, il y a encore quelques mois de cela, ce gouvernement ne claironnait-il pas sur un air de "tout va trés bien madame la marquise", de concert avec le chef de l'Etat Français, que la France irait mieux grâce aux réformes économiques entreprises par son gouvernement ? Christine Lagarde, Ministre de l'économie et des finances répondaient même à l'époque qu' en aucun cas la France aurait à souffrir de la récession économique mondiale, faisant fi de ses détracteurs, elle annonçait même un solde positif de 3 % de croissance pour 2008.Pourtant, aujourd'hui nous avons une croissance faible, un inflation galopante et un chômage qui reprend vers la hausse ! Bref tous les prémices de ce que notre gouvernement refuse toujours de reconnaître et de nommer : la crise économique... Aujourd'hui, éclate au grand jour la preuve de l'incompétence de Nicolas Sarkozy à gérer notre Pays. Il n'a pas su anticiper cette crise, il n'a jamais osé de réformes audacieuses et  a préferé garder le statu quo qui méne notre économie à la faillite. Le pire reste à venir et 4 ans c'est long.

PW

On peut s'étonner du soudain intérêt de Ségolène Royale pour le Tibet, certes, pour ma part je veux bien lui faire grâce d'un oubli lors de sa visite en Chine, oubli qu'elle tente de réparer aujaurd'hui... Peut être suis - je trop candide ?  En revanche, l'UMP, par le biais de Dominique Paillé, aux ordres de l'Elysée, à beau jeu de se gausser du comportement de Mme Royale. Celui de Nicolas Sarkozy ne vaut guère mieux... Je dirai même qu'à l'échelle du déshonneur et des turpitudes, il est champion toutes catégories. Que penser en effet d'un homme, chef de l'état de surcroit, qui dit un jour qu'il est sensible à la condition du peuple tibétain, ou encore qu'il ne se laissera pas dicter son agenda par Pékin et qui, tout de go débarque en Chine les bras ouverts et l'échine pliée en laissant le dalaï lama (en visite en France) dans une extrême solitude, un sentiment qu'il éprouvera sans doute en rencontrant Carla Bruni. Entre la victime Tibétaine et le bourreau Chinois, Sarkozy n'a pas longtemps hésité, fi de l'honneur national ! Nous étions déjà devenu les valets des Américains, nous voilà maintenant réduit au rôle de carpette chez les Chinois.

Madame Royale a certainement beaucoups de défauts, mais au moins elle a l'avantage à mes yeux de pas avoir sali l'honneur de la France... Ce n'est pas le cas d'un certains Nicolas Sarkozy et de toute sa cour qui non content d'avoir trahis l'idéal du Général De Gaulle, trahissent aujourd'hui la France. A défaut de République Française, le terme d'Etat Français conviendrai mieux à notre pays sous la férule de Sarkozy &co....

PW

La privatisation malencontreuse des sociétés d’exploitation d’autoroutes, en 2006, pour des montants relativement modestes, avait rencontré l’opposition de 7 Français sur 10 et suscité nombre d’oppositions au Parlement, dont la mienne.

Outre le risque de graves sous-investissements dans les infrastructures existantes et à créer, le principal danger était bien entendu le dérapage des tarifs au détriment des usagers et au profit des seuls actionnaires.

Ce qui devait arriver est arrivé, ainsi que l’a sévèrement pointé la Cour des comptes il y a quelques mois, dans un rapport sans ambiguïté aucune : « L’Etat a mal assuré la protection des consommateurs face aux nouvelles sociétés privées concessionnaires. […] Les défauts et l’opacité de mécanismes d’une grande complexité ont permis des niveaux de recettes supérieurs aux tarifs moyens affichés et des augmentations dépassant les hausses autorisées. »

Les automobilistes français, qui ont pour la première fois limité cette année leurs déplacements sur autoroutes, sont tout à fait conscients de cette sorte de racket qui les révolte bien légitimement.

C’est pourquoi je demande au gouvernement qu’il décrète le gel d’un an des tarifs des péages autoroutiers, le temps qu’une Commission d’enquête parlementaire, dont je sollicite auprès du président de l’Assemblée nationale la création dans un courrier ci-joint, puisse faire toute la lumière sur ces scandaleux dérapages

Le 12 août nous apprenions que le plafond de l’hémicycle du parlement européen de Strasbourg s’était effondré. Cette nouvelle nous a interpellé. Tout d’abord une réaction à chaud qui nous a fait remercier la providence. Ce jour là il n’y avait pas de séance, les euro – députés étant tous en vacances.  Je n’ose imaginer la catastrophe si les élus avaient siégé.  Ensuite, passé le temps de  l’émotion, nous sommes passé au temps de la réflexion… Apprenant que cet accident avait été provoqué par des  malfaçons qui ont nuit à la stabilité de l’ensemble,  nous n’avons pas résister longtemps pour faire une analogie entre ce bâtiment et ce qu’il représente : l’Union Européenne. En effet  la construction européenne actuelle n’est elle pas également un grand ensemble plein de malfaçons ? A méditer !

PW